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COLT SCENARIO
6 juillet 2006

Défriter.

Amour, je te dois, les plus beaux jours de ma vie... (Si, non) Tu veux, tu veux pas ? Arrête tes salades, arrête. (PanPanPan)

Il y a un nuage, à ma gauche, absolument étonnant. Un gros tas de blanc compacté. Si on touche, on rebondit.

Donne moi un couteau. D'habitude je prends un couteau le soir. Celui là. (Dans le miroir, le manche qui dépasse.)

Bonne soirée. Ah? J'ai oublié ce que je dois te ramener... Ah, le cd. Bonne soirée. (Les marches, qui défilent. En haut, sans bruit. Je sais qu'il est encore là. Je suis presqu'à la fin des escaliers. J'arrive dans le couloir d'entrée, j'entends le frottement de son pantalon à chacun de ses pas, qui se rapproche, je me dépêche, la lumière s'éteind, j'appuie sur le mur au hasard et mes doigts se posent sur l'interrupteur. J'ouvre avec peine la lourde porte, je suis dehors, je suis en sécurité, j'ai un couteau, il ne veut sûrement pas mourir maintenant.) J'ai passé une très bonne soirée. Moi aussi, bonne nuit. (Il pense que je n'ai rien remarqué, ce porc infâme.)

Comprendre.

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