Hasard.

2 mars 2006

Je cherche des instants d'échange.

Je passe mon temps à rencontrer des Gens. Après les cours, je vais au Parc, et il y a obligatoirement une Personne pour Moi. Les circonstances font que nous DEVIONS communiquer, échanger.

Ce matin, la journée portes ouvertes au lycée Hotellier en Basse-Ville commençait à 9h, j'y étais en avance, et j'ai pensé qu'il serait doux de m'installer au petit Carré Orange. Alors j'y suis allée, et j'ai rencontré un vieil arabe qui m'a posé la main sur l'épaule. Plus tard, au lycée Hotellier, j'ai rencontré Alexandre, Chams. En sortant de ce lycée, j'ai rencontré un jeune homme qui était en cuisine. Je discutais avec lui en attendant Stéphanie-Anne, au bateau. Une fois qu'elle était là, nous sommes passées par "l'endroit". Un jeune, entouré de quatre autres, des Arabes, m'a dit que j'avais des yeux très beaux. Je lui ai donné un bout de ma barre céréalière Chocapic, puis il a lu l'inscription sur mon Sac, m'a demandé en quoi je croyais. Il m'a répondu qu'il me devait le respect, et que c'était bien.

Plus tard, en sortant du lycée, vers seize heures, j'ai rencontré des jeunes, qui allaient dans Mon Marchepied. Nous avons discuté, il m'a donné quelquechose, et en plus 1 euro et 40 centimes.

En direction du Carré Orange, j'ai rencontré un garçon qui avait un affreux bobo rose.

Pour attendre Hachemi sans être dévorée par le gel, j'ai attendu au Tunnel du Carré Orange. Pour m'y rendre, j'ai du biensur passer par le quartier, et biensur il y avait des Gens Connaissants... Celui que je croise, tout le temps, partout. Un autre inconnu, un autre qui m'a dit que j'avais de beaux yeux, et qui en écoutant Ya Rayah m'a donné son respect, pareil pour l'Inscription, et juste après lui un autre m'a bénie en Arabe. Puis je suis allée donc Au Marchepied Du Tunnel, et j'y ai rencontré un jeune noir, a qui j'ai ouvert la porte par ce qu'il tenait dans ses mains un carton plein de vaisselle. Une petite chienne joueuse et farouche sautait en l'air devant lui.

J'ai vu Hachemi devant chez Tumi, il portait une veste beige, on aurait dit un trasher, ou je ne sais quoi ! Le clair lui va parfaitement. Comme d'habitude, son visage rayonnait, toujours enclin à sourire, d'ailleurs; toujours en train de sourire.

Il m'a parlé de son boulot, qu'il était fatigué, et que oh, regarde mes mains là... Toutes âbimées... J'aime pas les gants.

Tu sais, Hachemi, j'aime ta façon de parler, puisque tu ne peux rien cacher derrière du vocabulaire, dt ne peut user de ce voile par pudeur, puisque tu n'en as pas, du vocabulaire.

Toi tu parles comme on lit un livre.

Ah, regarde; dans ce que tu as dit: tout est clair !

Quoi, j'suis trop con, c'est ça ?

Arrête, Algérien.

mohammed_et_mayer