Se tourner et partir, surtout.
Nouvelle page, livre fermé. Pff, j'écris pour rien, je pense à tout sauf à ce qu'il faudrait, j'ai les dents lisses, une capuche sur la tête, je me sens vaguement "être là", mais je ne me sens pas "vivre", "exister". Etre.
Hier soir, une soirée disloquée, j'en garde quelques bouts, le reste a disparu.
Dans sa chambre, je te quitte, non, si, l'histoire qui faisait frémir mes poils, les sirènes de police imaginaires, la vue d'un cadavre, d'un sang, d'une mort imaginaire. Les insultes, comme des grands coups sur la tête, un soir d'hiver. Pourquoi tu me fais ça ? pourquoi tu me fais ça ?
Je te quitte, je ne retournerai plus jamais avec toi, C'est Fini.
Alors, tu me dois quelquechose. (ou peut-être était-ce " Alors, je te dois quelquechose")
Quoi, tu vas me frapper ?
Dans le ter, ma joue me brûlait. La chaleur réchauffait mes mains. C'était comme un envol, comme le fracas des ailes d'un pigeon qui quitte le sol. Et ma tête, qui a tourné, le "oh" qui est sorti tout seul, d'étonnement, d'abord, puis de haine.
Je lui ai souhaité de mourir.
Le pire, c'est que je n'arrive pas à le haïr. Le pire, ce n'est pas cela, pas vraiment.