Argh

Je suis chez moi, chez moi. J'ai voulu, avec un grand bol de courage, me mettre à mon travail d'arts plastiques. Au bout d'une heure, avec les premieres lignes, j'ai soudain eu la présence d'esprit d'arrêter, puisque croquiter ne servait à rien. En gros, j'ai tout à refaire, exactement pareil, avec cette putain de grande règle, ma calculatrice, pour les rapports, et le fantôme du travail. Je n'aime pas travailler, parce que ça ne m'apporte rien de plus que de ne pas le faire. Le pire, c'est que les idées bouillonnent, mais là, pour le coup... J'y arrive pas. Je trouve des excuses, je m'en trouve un tas, comme:

- Il y avait les Doors dans la machine à musique

- J'ai les doigts engourdis

- J'ai la gueule de bois

- Ce soir je vais passer une mauvaise soirée

et bon.

Je m'ennuie. Un petit tour sur les autres blogs, d'ailleurs j'ai cru m'évanouir de non-émotion en lisant le larmoyant petit poème d'amour d'une jeune fille que j'ai déjà vue.

J'ai récupéré ça. J'espere pouvoir m'occuper avec ça, sans quoi, je me remets à mon TRAVAIL.(J'ai aussi un poster à faire, en anglais, sur Jim Morrison, elle a du se dire, oh, les jeunes vont être contents. Comme si c'était un plaisir, de faire une biographie en anglais du Roi, et surtout de mettre en scene sa vie. N'oublie pas la tombe, m'a t-elle glissé avec une complicité écoeurante.)